Depuis toujours, l’histoire de l’île de La Réunion est intimement liée aux cyclones. Dès ses premiers habitants en 1657, un cyclone les dépouilla de tous leurs biens.
Autrefois, on appelait les cyclones « ouragans », « coups de vent » ou encore « avalasses » lorsqu’ils étaient accompagnés de fortes pluies. Ce n’est qu’à la fin du 19ème siècle que le terme « cyclone » apparaît. Dès lors, quelques dates marquantes de ces phénomènes peuvent être retranscrites. Leur saison favorite se situe vers février, mars, mais, bien que souvent violents, ils sont de moins en moins dangeureux, l'île a les équipements et systèmes de prévention les plus performants de la zone océan indien. Les problèmes engendrés par les cyclones sont principalement les coupures d'électricité et d'eau (Il n'est pas rare de voir certaines régions de l'île totalement isolées pendant quelques jours), les routes impraticables, les ravines déversant leurs eaux boueuses des jours et des jours après le passage d'un cyclone.... Série de Cyclones: 1806-1807 Ces deux années connurent une série de cyclone qui ruinerent l'agriculture reunionnaise, et notamment celle du café et du giroflier. C'est depuis cette date que ces deux ciltures, trop fragiles pour l'ile, ont laissé leur place à la canne à sucre, plus résistante. 1829 : Des navires coulés une vingtaine de navires disparurent aux alentours de l’île. 1860 : 3 navires disparus plus de 30 navires furent endommagés autour de l’île, et trois furent portés disparus. 1904 : Siklon’ do fé Siklon’ do fé (cyclone de feu) : ce cyclone causa la mort de 25 personnes, sans compter les importants dégâts agricoles. 1919 : Siklon’ la peste Siklon’ la peste (cyclone de la peste) : ce cyclone fut salutaire, puisqu’il permit à une épidémie de grippe espagnole de prendre fin. 1932 : Une centaine de décès un cyclone de petit diamètre, mais extrêmement violent frappe l’île. On dénombre une centaine de morts. La pression atmosphérique est descendue à 947 hPa, ce qui est le record pour La Reunion. 1944-1945 : 2 cyclones se succèdent deux cyclones se succèdent, et aggravent l’économie de l’île déjà bien faible à cause de la guerre. 1948 : Le cyclone du siècle De mémoire d’ancien, il fut le plus terrible, et surtout le plus meurtrier avec 165 morts. Le vent se déchaîne en atteignant probablement des pointes à 250 kms/h. A partir de 1962, chaque cyclone est nommé par un prénom féminin. 1962 : Jenny ce cyclone fut si rapide à arriver sur l’île que la population n’eut pas le temps de se mettre correctement à l’abri. Un avion a Gillot est resté bloqué avec à son bord ses passagers. On dénombrera pour Jenny 36 morts. 1964 : Giselle ce cyclone s’est surtout accompagné de pluies diluviennes (1689 mm en 24h à Belouve), et causa des dégâts très importants sur les cultures. 1966 : Denise Denise tuera 3 personnes, et causera des dégât agricoles importants.
1980 : Hyacinthe Ce cyclone en lui-même fut d’une violence inouie. Mais si Hyacinthe est resté dans les mémoires, c’est à cause de ses pluies qui ont littéralement noyées l’île pendant près de deux semaines. Elles atteignirent 6 mètres sur le massif du volcan. 5181mm à Foc-foc. On dénombrera 25 morts dû aux innombrables coulées de boue. 1987 : Clotilda de très fortes pluies accompagnèrent ce cyclone : 1502 mm en 24h à Commerson. Les dégâts furent très importants, notamment dans le nord de l’île. On dénombrera 9 morts. 1989 : Firinga cette fois, c’est au sud d’être touché lourdement. Les vents atteignirent les 216 kms/h à St Pierre. On dénombrera 4 morts. 1993 : Colina les dégâts sur les cultures sont importants. On dénombrera 2 morts. 1994 : Hollanda Les vents atteignirent les 234 kms/h sur la côte Est. Les dégâts sur les cultures, les réseaux électriques et téléphoniques furent très importants. Par chance, il n’y eu aucun mort. 2002 : Dina Quel cyclone ! ses vents ont atteind les 250 km/h dans les hauteurs, et après son départ l'île a connu de fortes précipitations. 2007 : Gamède Le dernier en date. Des vents de 220km/h ont touchés les hauts de l'île. Tous se souviendront de ce cyclone qui a détruit le pont de la rivière saint Etienne en février 2007, occasionnant de nombreux embouteillage pendant des mois. |